En septembre 1879, la première concession de ligne privée est accordée en Belgique sous l’impulsion du sénateur Joseph-Emmanuel Zaman (surnommé « le baron »), un industriel résidant au château de Wasseiges et ayant notamment construit sa fortune en fondant la sucrerie d’Ambresin. C’était la naissance du train Zaman ! Sur une ligne de 9,5 km, entre Noville-sur-Mehaigne et Ambresin, ce train à voie étroite, d’abord destiné au transport des betteraves vers les sucreries de la région, a vu sa concession accordée à condition de transporter également des voyageurs.
De conception belge, les locomotives Zaman étaient dépourvues de tender et pouvaient ainsi circuler aussi facilement vers l’avant que vers l’arrière. Ce train fut très populaire, on venait même de Bruxelles ou de l’étranger pour le découvrir. Les voitures avaient des portes étroites qui interdisaient l’entrée aux voyageurs à l’embonpoint trop prononcé.
Les rails et les machines furent démontée pendant la première guerre mondiale.

Wasseiges
Le petit train Zaman
(1879 - 1917)De l'exotisme à Wasseiges
Originaire de Crète, le safran, aussi appelé l’or rouge, est l’épice la plus laborieuse à produire au monde et donc de haute valeur.
En 2009, Éric et Sabine Léonard lancent la première plantation professionnelle de safran en Belgique qui compte aujourd’hui plus de 120.000 bulbes.
La safranière de Cotchia est la plus grande du pays et vous propose de découvrir le safran autour d’une visite et de dégustations lors de la floraison au mois d’octobre. Le safran y est cultivé à la main dans le respect de la nature, et de nombreuses variantes sont fabriqués dans les ateliers comme des liqueurs, confitures, sirops, vinaigre, etc.




Un homme unique pour la région
C’est en 1879 que s’installa la première ligne de chemin de fer privée entre la gare de Noville-Taviers et le village d’Ambresin.
C’est le baron Joseph-Emmanuel Zaman, industriel fortuné installé alors au château de Wasseiges, qui fut à l’origine de l’installation de cette ligne au départ destinée au transport des betteraves. Pour obtenir la concession définitive, l’État belge exigea que, parallèlement au transport des marchandises, le transport des habitants des différents villages traversés soit assuré. Si aujourd’hui la ligne n’existe plus, il reste encore quelques traces de cette époque qui permit un beau développement économique dans la région.
Source : GAL Meuse@Campagnes
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