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Départ - Parking
A
Le ruisseau de Solières
B
Château de Beaufort
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Fin A-R. Début des boucles.
C
Les floraisons printanières de la Solières
D
Rochers dolomitiques et massif de buis
E
Ancienne poudrerie
F
Les grottes du vallon de Solières
G
Le vieux pont
3
Quitter le vallon de la Solières
4
Séparation de la grande et de la petite boucle
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Cense de Solières
H
La Cense de Solières, le village, Saint-Eutrope
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Croisement des deux boucles.
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sentier du ruisseau de Ben
8
Croisement rue de l'Epine
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Départ - Parking
Point de repère : Tout le début du parcours s’effectue sur la même rive de la rivière. Ce n’est qu’entre les points 4 et 5 de la description qu’on franchira enfin le ruisseau de Solières.
Jusqu’au point 4, on suit la boucle commune à la petite et à la grande balade. On suit donc à la fois le T inversé rouge et le triangle bleu.
Du parking, la balade effectue une partie en aller-retour avant la boucle proprement dite. Suivre le large chemin qui remonte le cours du ruisseau de Solières pendant environ 350 mètres. Continuer jusqu’à un Y face à une longue prairie qui s’étire dans le fond de la vallée.
A
Le ruisseau de Solières
Le ruisseau de Solières, de son petit nom « la Solières », prend sa source près du hameau de Saint-Mort (Haillot) sur le plateau de l’Ardenne condrusienne. Elle prend le nom du premier gros village qu’elle traverse, Solières. A partir de ce village, le ruisseau creuse une vallée profonde dans une zone géologiquement complexe, comprenant entre autres des affleurements calcaires. Il en résulte un paysage pittoresque et une biodiversité remarquable. La vallée est connue pour son réseau de grottes (dont le fameux trou Manto, bien connu des spéléologues), mais aussi pour les pertes partielles de la Solières, qui percolant dans la roche calcaire, peut paraitre à sec sur une partie de son parcours à certains moments de l’année. Enfin la vallée recèle une richesse patrimoniale et historique exceptionnelle de la préhistoire jusqu’à la période industrielle : sépultures collectives du néolithique, château de Beaufort, ancienne poudrerie, ancien site ferroviaire…
B
Château de Beaufort
Vous verrez pointer les restes de son donjon au-dessus des arbres si vous êtes attentifs lors de la promenade. Le site n’est cependant accessible qu’exceptionnellement lors de visites guidées (lien ?). L’éperon rocheux où subsistent les vestiges fut d’abord un site romain. Nombre de pièces romaines mais aussi une statuette de la déesse Minerve font penser à un sanctuaire. Les alentours ont aussi connu une villa et des mines de fer et de plomb. En 1127, un Prieuré est bâti sous l’égide des premiers seigneurs de Beaufort. C’est l’ancêtre de l’abbaye de Solières. Mais entre 1184 et 1194, l’oratoire est déplacé plus haut dans la vallée, à l’emplacement actuel de l’abbaye et est d’ailleurs à l’origine du village de Solières. A la place, les seigneurs de Beaufort, fidèles serviteurs du Prince-Evêque de Liège, font bâtir une puissante forteresse à la limite des terres liégeoises et d’un ennemi qui grandit en importance : le Comté de Namur. Au cours du 13ème siècle, la puissante famille de Beaufort contrôlera non seulement cette forteresse mais également celle de Goesnes ainsi que la terre de Fallais. La famille va marquer l’histoire régionale en s’alliant à plusieurs reprises avec les ennemis de la Principauté de Liège et notamment le Comte de Namur. La Geste épique de cette famille marquera les esprits et les Seigneurs de Beaufort comme ceux de Fallais sont les personnages de plusieurs légendes et contes de chevalerie, dont la plus connue reste la fameuse Guerre de la Vache. Si la guerre a bien eu lieu, c’est probablement l’inféodation des terres de Beaufort et Goesnes au comté de Namur puis le meurtre de plusieurs notables cinaciens par Richard de Fallais/Beaufort qui déclencha la guerre et non pas le vol d’une vache. Désormais forteresse namuroise aux portes de Huy, Beaufort fut saccagée et démantelée par les farouches hutois en 1430.
2
Fin A-R. Début des boucles.
Prendre la branche de droite un peu moins large, tourner un peu vers la droite et arriver à un nouvel embranchement. Tourner tout à fait à gauche, Arriver à un Y entre deux chemins parallèles. Prendre la branche de droite pour passer par une barrière métallique. On va suivre ce beau chemin forestier qui est une ancienne voie de tram vicinal. Il parcourt le vallon de Solières en restant en contrehaut de la rivière durant 1,7 km et en passant par plusieurs points remarquables :
Dans un léger tournant, passer entre deux masses rocheuses calcaires abritant une population de buis (D) et surplombant les bâtiments d’une ancienne poudrerie (E).
Hors balisage : Juste après le rocher à gauche, un petit sentier descend et permet par un parcours sauvage de traverser le ruisseau, passer au pied du trou Manto, des « rapides » de la Solières et de retrouver le parcours au niveau du pont de pierre (G) en traversant la Solières et en remontant sur la voie vicinale.
Suite itinéraire : plus loin, après avoir dépassé un banc, on croise une grotte. En hiver, on peut apercevoir peu après, en hauteur sur l’autre versant, l’impressionnante Grotte Saint Etienne (F)
Après un deuxième banc, on voit arriver de gauche et du vieux pont de pierre (G) un chemin et les balises du sentier vers Saint-Jacques de Compostelle. Continuer tout droit.
Croiser un troisième banc près d’un pont important et d’un sentier qui débute par un escalier sur la droite. Toujours tout droit.
Enfin, passer par une deuxième barrière métallique et arriver à un carrefour à 4 branches marqué par un panneau forestier.
C
Les floraisons printanières de la Solières
De février à mi-mai, les flancs du vallon se couvrent de tapis de fleurs multicolores. De nombreuses espèces de fleurs poussent dans les sous-bois et se dépêchent de fleurir au printemps avant que les feuilles des arbres ne poussent et ne coupent l’accès à la lumière. On parle de floraisons vernales. Ces plantes passent la majeure partie de l’année sous forme d’organes souterrains (bulbes, rhizomes…) et colonisent l’espace sous forme de tapis denses. Au printemps les floraisons sont spectaculaires. On citera les plus communes : Perce-Neige (populations probablement échappées de jardins), Anémone sylvie, Ail des ours et des espèces plus rares parce qu’ayant des exigences écologiques plus strictes comme l’Anémone fausse-renoncule ou encore la Lunaire vivace.
D
Rochers dolomitiques et massif de buis
En contrehaut des bâtiments de l’ancienne poudrerie, la promenade passe entre deux rochers massifs ; Il s’agit d’affleurements de dolomie, une roche calcaire. Les rochers comme les coteaux de la forêt sont couverts par un arbuste qu’on est habitué à voir pousser sauvage dans le sud de l’Europe, mais pas chez nous. Il s’agit du Buis (Buxus sempervirens). Comme on peut le constater dans son jardin, cet arbuste reste toujours vert, même en hiver. Il est donc sensible aux fortes gelées (même si ses feuilles adoptent une position de protection « bombée » en cas de froid intense). Ici, dans la vallée de la Meuse, nous sommes en présence des populations sauvages de buis les plus nordiques d’Europe. Malgré la situation relativement fraiche des coteaux où il pousse, il prolifère dans les bois de la Solières. Ou du moins proliférait car malheureusement, depuis l’arrivée dans notre pays de la Pyrale du buis, l’avenir de cette curiosité botanique unique dans la région est compromis.
E
Ancienne poudrerie
Au cœur du massif forestier au confluent du ruisseau de Solières et de celui des Avairis, un grand bâtiment blanc jouxte des ruines. C’est l’ancienne poudrerie de Ben-Ahin (Poudreries réunies de Gives). Aujourd’hui c’est un gîte qui respire la quiétude, mais entre 1822 et 1956, on y a fabriqué de la poudre, essentiellement à destination des carrières environnantes qui utilisait cet explosif pour détacher des blocs de pierre des parois. Cette activité dangereuse a causé plusieurs drames, dont deux explosions, en 1925 et 1950, blessant ou tuant des ouvriers.
F
Les grottes du vallon de Solières
Le vallon de la Solières recèle plusieurs grottes, abris sous roches, anfractuosités dont les plus connues sont le Trou Manto et la Grotte Saint-Etienne. Ces grottes sont réputées auprès des spéléologues pour leur taille, la technicité des parcours avec ses puits, étroitures et vastes salles. D’autres, comme la Grotte de la Cave ont abrité l’homme de Néanderthal ou les chasseurs de l’aurignacien. On a également découvert dans un abri sous roche du vallon sec « Del Longue Vâ » une sépulture collective datant du néolithique. Cette sépulture secondaire (les corps se décharnaient ailleurs) abritait les restes d’au moins 14 individus. Le mobilier funéraire composé de pointes de flèches, de parures et de haches polies permettent d’attribuer l’ossuaire à la civilisation Seine-Oise-Marne, à laquelle on attribue aussi en Belgique, le site mégalithique de Wéris.
G
Le vieux pont
On l’appelle le Pont romain bien qu’il ne le soit probablement pas ! Ce point bucolique est surtout cité comme point de repère.
3
Quitter le vallon de la Solières
Emprunter tout à fait à droite le large chemin qui effectue un lacet à 180° et monte le coteau.
Plus haut, sortir du bois et effectuer une large boucle à 180° vers la gauche cette fois.
Aux premières maisons, le chemin devient une route. Nous suivons la rue Sarte-à-Ben.
Arriver à un carrefour à 5 branches marqué d’une grande cabine électrique, (face à nous beau calvaire sous porche).
Négliger les deux routes qui partent à droite (rue de l’Epine et rue du Crestia), ainsi qu’une rue qui va tout droit. Prendre la route devant se décalant légèrement vers la gauche et passer à gauche du crucifix. C’est la rue du Puit.
Arriver à un croisement (banc et vieux puit). Prendre la branche de gauche qui devient vite un chemin (rue du Puit, n° 19 à 31). Au Y suivant, prendre de nouveau la branche de gauche et continuer à monter dans le bois. Cette partie de la forêt présente la particularité d’être couverte de houx.
Arriver au sommet et continuer tout droit jusqu’à une station de captage d’eau
Peu après on arrive à un carrefour en X.
4
Séparation de la grande et de la petite boucle
Séparation de la grande (balisage rouge) et de la petite boucle (balisage bleu).
A ce carrefour les deux boucles se séparent. Ceux qui veulent effectuer la boucle bleue (8,5 km). Peuvent tourner à droite. Pour la suite de la description se reporter tout de suite au point 6.
La grande boucle (balisage rouge et St-Jacques) descend le petit chemin à gauche.
Par cette longue descente, retrouver la ligne vicinale de la Solières au sein d’une grande coupe à blanc (2020). Continuer dans la même direction par un sentier, qui descend franchir le ruisseau sur un pont. De l’autre côté du pont, sorte de banc en pierre.
Tourner à droite et remonter brièvement le ruisseau puis obliquer à gauche et atteindre une route.
La prendre vers la droite pour traverser le village de Solières avec en point de mire le clocher de l’église. Arriver à un T au niveau de la cense de Solières.
5
Cense de Solières
Laisser partir à gauche rue du Crucifix et continuer tout droit. Poursuivre par cette rue jusqu’à la sortie de l’agglomération à un carrefour (à gauche Ohey, Château Vert et moulin de Solières, tout droit rue du ruisseau où continue St Jacques vers Andenne).
Nous prenons à droite un chemin vers la forêt. Continuer jusqu’à revenir au croisement des deux boucles.
H
La Cense de Solières, le village, Saint-Eutrope
La Cense de Solières ou ferme du Manoir est déjà citée en 1362 ! Le bâtiment actuel, de style mosan, date de 1600 à 1625.
6
Croisement des deux boucles.
Prendre à gauche et descendre dans le bois puis atteindre une route. Prendre à droite et tout de suite, avant la première maison tourner à gauche et descendre un chemin.
Rejoindre une route dans un tournant et continuer dans la même direction.
7
sentier du ruisseau de Ben
Attention, longer un bois sur la gauche et un peu après qu’il se termine quitter la route pour un chemin vers la droite. Ce joli parcours descend le long du ruisseau de Ben.
Traverser le ru à gué et continuer à descendre le long du ruisseau jusqu’à rejoindre un chemin plus important dans un tournant. Grimper vers la droite.
Poursuivre ce chemin jusqu’à atteindre un groupe de maisons isolées, laisser partir à gauche un chemin avant les maisons et après les maisons atteindre un croisement avec une petite route venant de droite et se transformant en chemin vers la gauche.
8
Croisement rue de l'Epine
Croisement avec la rue de l’Epine.
Point de repère : à droite au loin, on remarque la cabine électrique croisée plus tôt dans la balade !
Prendre le chemin vers la gauche vers les bois. Au croisement en Y suivant, prendre la branche de gauche dans la campagne (la branche de droite est empruntée par un trail)
Continuer dans la forêt par ce chemin principal qui bientôt se fait creux et descend dans la vallée. Le chemin peut être très boueux à certains moments de l’année. Passer au pied de l’escarpement soutenant les ruines du château de Beaufort (non accessible), et tourner à droite et enfin aboutir sur l’ancien vicinal au point 2. Il reste à reprendre vers la gauche le chemin qui revient au parking.