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Le village de Vieux-Waleffe
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Départ (Eglise Saint-Lambert de Vieux-Waleffe)
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L'église Saint-Lambert
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Des châteaux et des fermes
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Chapelle Notre-Dame du Bon-Secours (Vieux-Waleffe)
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La légende d'Appolonie, la sorcière de Vieux-Waleffe
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Les grandes cultures de Hesbaye
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Croisement avec la promenade des Coquelicots (Faimes).
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Autre parcours : la Promenade des Coquelicots
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Point de vue sur le village
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Croisement avec la Promenade des Moulins
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Le village de Vieux-Waleffe
A l’origine, Vieux-Waleffe devait faire partie d’un vaste domaine mérovingien avec Les Waleffes (Waleffe-Saint-Pierre et Waleffe-Saint-Georges). Comme beaucoup de ces domaines, il fut petit à petit démembré, des morceaux de territoire étant octroyé à des puissants, des congrégations religieuses ou encore à des hommes de confiance par des Princes territoriaux. Vieux-Waleffe est cité dès 1050. Jusqu’au début du 13ème siècle, c’est un alleu du Comte de Moha. Au 17ème siècle, le Prince-Évêque « engage » la Seigneurie au Seigneur de Fallais, Herman de Bourgogne (c’est-à-dire que le Prince concède les droits seigneuriaux à quelqu’un moyennant une certaine somme). Ensuite, la Seigneurie passa entre les mains de diverses familles nobles.
Il est probable que primitivement, le centre seigneurial se soit situé autour de l’église Saint-Lambert. Plus précisément des indices font penser qu’une motte seigneuriale se dressait dans le fond de la vallée. Il s’agit d’un tertre artificiel surmonté d’un donjon en bois et entouré de solides palissades.
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Départ (Eglise Saint-Lambert de Vieux-Waleffe)
Parking peu aisé alentours/bancs/panneau didactique de présentation de la promenade.
Avec le parvis de l’église dans le dos, prendre la rue de Fallais vers la droite et le château. Au carrefour à hauteur de celui-ci, prendre à gauche la rue Bon-Secours (vers Point-nœud 62). C’est une petite route de remembrement qui longe le mur impressionnant du château puis devient un chemin creux aux imposantes parois verdoyantes. Sans se soucier des maisons dispersées et d’un remembrement peu visible qui part à un moment vers la gauche, notre parcours grimpe doucement sur le plateau agricole. Continuer encore un peu jusqu’à la chapelle située à un carrefour à 4 branches. Prendre le bi-bande vers la droite (toujours vers P.N. 62).
Descendre à travers les vastes campagnes jusqu’à un T (on quitte le balisage vers le PN 62) et prendre à droite un autre bi-bande (Thier de Latinne) qui nous emmène à un carrefour à 4 branches.
Tout droit, par un chemin (à la Tombe), c’est la promenade des coquelicots qui arrive de Faimes et va vers la chapelle de Bon-Secours. Nous sommes d’ailleurs à la limite avec la commune de Faimes.
C
Des châteaux et des fermes
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Chapelle Notre-Dame du Bon-Secours (Vieux-Waleffe)
Dans la campagne qui se trouve derrière la Belle-Thérèse, sur le territoire de Vieux-Waleffe (commune de Villers-le-Bouillet), se situe la chapelle Notre-Dame du Bon Secours, bel édifice en moellons calcaires et à la toitures à 8 pans.
Cette chapelle isolée, entourée de 6 grands tilleuls séculaires accumule légendes et traditions. A l’origine il y avait la chapelle Notre-Dame du Chainiau. Elle fut détruite par la foudre. La châtelaine de Vieux-Waleffe fit le vœu de la reconstruire si son fils retrouvait la vue. Le miracle se produisit et les seigneurs firent bâtir la chapelle actuelle en 1759. Plusieurs membres de cette famille seigneuriale sont enterrés dans une crypte située sous la chapelle. Une légende y situe aussi le martyr d’une sorcière de Vieux-Waleffe, Appolonie (voir point d'intérêt E).
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La légende d'Appolonie, la sorcière de Vieux-Waleffe
On imagine souvent un Moyen-Âge peuplé de sorcières (de makrâles comme on dit en wallon) et… de bûchers. Pourtant, c’est plutôt aux 17 et 18èmes siècles qu’on trouve des témoignages historiques de procès faits à de prétendues sorcières, qui finissaient leurs jours sur un bûcher. Ces histoires se transmirent dans les villages de génération en génération lors de veillées au coin du feu. Elles devinrent des légendes dont on a aujourd’hui bien du mal à distinguer le fond historique.
Ainsi en est-il de la légende d’Appolonie à Vieux-Waleffe, recueillie par Michèle baron à la fin des années 90.
Il était une fois un paysan de Vieux-Waleffe, Adolphe, qui voyait dépérir l’un après l’autre ses chevaux. Depuis le début de l’hiver, dix étaient déjà passés de vie à trépas sans le moindre début d’explication quant à ce phénomène étrange. C’est alors qu’un vieux du village lui confia qu’une sorcière avait probablement jeté un sort aux chevaux. Pour identifier la servante de Satan, il suffisait de laisser partir l’animal malade qui irait rendre son dernier souffle devant la porte de la makrâle. Adolphe libéra donc la bête qui fila mourir devant la porte d’Apollonie, une vieille femme qui vivait seule.
Alors, toujours sur les conseils du même vieil homme, les habitants de Vieux-Waleffe décidèrent de tendre un piège à la sorcière. Il fallait s’emparer d’elle lors de la messe au moment même où après être passée à l’autel, elle tournerait le dos au tabernacle. Le dimanche suivant, l’église était bondée de curieux s’en étant venu voir le jugement de la sorcière. Appolonie s’approcha de l’autel pour se recueillir. Elle se retourna et là, trois hommes s’emparèrent d’elle et s’apprêtèrent à l’emmener. Appolonie supplia, sachant son heure venue, qu’on lui accorda une ultime requête : lui donner un sabot enduit de graisse. Demande étrange, que les villageois lui accordèrent. Aussitôt le sabot entre les mains de la vieille femme, il se mit à briller comme de l’or, aveuglant l’assemblée. Un nuage de poussière enveloppa la sorcière qui disparut bel et bien.
Mais la semaine suivante, Appolonie revint à l’office et là, les hommes du village s’emparèrent d’elle et ne cédèrent plus à ses supplications. On découvrit une tache sur son bras droit : la marque du diable ! elle fut prestement jugée et condamnée au bûcher. On ligota la maléfique créature à une échelle et on l’emmena dans la campagne nommée "Terre à la justice", derrière la chapelle du Bon-Secours où l’attendait un bûcher. Alors que les flammes lui léchaient le corps, noircissant sa peau, ses hurlements retentirent dans toute la campagne, tandis que les habitants fêtaient l’exécution avec du bon vin. Il paraît que depuis ce jour, le mal épargne tous les chevaux du village.
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Les grandes cultures de Hesbaye
La composante essentielle des paysages hesbignons, c’est la grande culture. Son sol fertile a fait des parties bien drainées de la Hesbaye une terre de culture depuis la préhistoire. Au Moyen-Âge, la culture des céréales (orge, épeautre, seigle) domine. Les grandes cultures dépourvues de haies ou de clôtures séparatrices sont les héritières des pratiques agricoles collectives du Moyen-Âge : l’assolement triennal et la vaine pâture. Ces pratiques visent à amender les terres et à maintenir leur fertilité. L’assolement est une pratique où l’ensemble des terres d’une communauté villageoise est divisé en trois parts (les « soles » ou « saisons ») sur lesquelles pendant trois ans vont alterner des cultures différentes : La première année, on plante des céréales d’hiver (épeautre, froment, seigle). La deuxième, on plante des céréales de printemps : orge et avoine. Enfin, la troisième année, la terre est au repos. On la laisse en friche et les troupeaux viennent y brouter et surtout y déposer du fumier.
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Croisement avec la promenade des Coquelicots (Faimes).
A gauche c’est la rue de la gare. Prendre à droite la rue Voie du Geer. Arriver à un T et prendre la rue de Fallais vers la droite.
Attention ! Au premier croisement, à hauteur d’une ferme à gauche et d’une villa isolée sur la droite, alors qu’on entraperçoit devant soi le clocher de l’église et le point de départ, il faut prendre à gauche une route qui se divise immédiatement en deux et suivre la branche de droite qui est la rue Gasnière.
Vues sur Vieux-Waleffe dans son écrin de prés arborés et jardins.
À l’orée de vastes campagnes, arriver à un T et descendre à droite la rue Gasnière qui rejoint un autre T au niveau de la ferme de Saint-Louis. Monter à gauche un chemin bétonné légèrement creux qui tourne à droite (cela ressemble à un croisement et pour cause, c’est le départ d’un ancien chemin disparu). Parvenir à un troisième T et prendre à gauche toujours par un chemin bétonné. Grimper au sommet du plateau vers Point-Nœud 98. Au sommet, atteindre un carrefour.
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Autre parcours : la Promenade des Coquelicots
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Point de vue sur le village
Depuis cette position dominante sur le village, on peut observer le contraste entre les vastes campagnes aux paysages largement ouverts et le village entouré d’une « ceinture » de végétation arborée. Actuellement, cette sensation de « ceinture » provient essentiellement des arbres et des haies des jardins de particuliers. Autrefois, chaque chaumière du village possédait un jardin potager, et souvent un petit verger dans lequel paissaient quelques chèvres et moutons. Les grosses fermes, elles aussi entretenaient des prés et des vergers aux alentours immédiats de l’exploitation. En plus de fournir des fruits et un complément alimentaire appréciable aux bêtes, cette ceinture arborée protégeait les habitations des vents qui parcouraient librement les campagnes dénudées.
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Croisement avec la Promenade des Moulins
Quitter le trajet vers le PN 98 et continuer tout droit par un chemin herbeux. Descendre, jusqu’à une route à hauteur d’une nouvelle construction. Continuer à descendre avec cette route à droite jusqu’à atteindre une route plus importante qui parcourt le vallon couvert de prairies du ruisseau de Dreye. Prendre cette route vers la droite. Croiser une statue de la Vierge à droite. Laisser partir la rue Chantraine vers la gauche et peu après, faire attention, ne pas rater la balise. A hauteur d’un panneau de lieu-dit « Chantraine ».
Tout droit, on voit les balises rouges de la Promenade des Moulins qui partent vers le village de Dreye.
Prendre à droite un sentier creux qui monte sous les arbres. Atteindre le plateau et bientôt un carrefour. Continuer tout droit. Ce chemin revêtu fait une grande boucle dans les champs avant de descendre dans le vallon du ruisseau des Etangs, qu’on atteint bientôt. Un chemin humide part à gauche. Prendre à droite pour enjamber le ruisseau par un ponceau « bricolé » en dalles de béton.
Continuer par un chemin, assez boueux dans un décor forestier. Au niveau de la première maison, retrouver le béton puis monter jusqu’à un croisement en T et prendre à droite la rue de Fallais.
Plus loin devant soit, on aperçoit l’église, notre point de départ, mais on ne va pas y aller tout de suite. Prendre la première rue à droite qui est la rue Braine et qui descend, traverse le ruisseau des étangs, tourne à gauche et passe devant une magnifique ferme en carré avec porche, la ferme Saint-Louis, auprès de laquelle nous sommes déjà passés tout à l’heure.Arriver à un T.
Continuer vers la gauche, toujours par la rue Braine. Longer une prairie, puis juste avant la première maison sur la gauche, n° 12 (maison dont le corps est en moellons calcaires et les encadrements en briques), prendre à gauche un étroit sentier qui grimpe entre les jardins jusqu’à arriver en vue du cimetière sur une petite route qui à gauche est tout de suite une allée privée vers une ferme en carré avec un porche colombier, et vers la droite on arrive à un T et reprendre vers la droite la rue de Fallais quittée tout à l’heure, pour arriver à l’église de Vieux-Waleffe.