1
Départ, Collégiale d'Amay
Face aux portes de la Collégiale d’Amay, partir vers la droite. Au bout de la place, face à l’Office du Tourisme, tourner à gauche pour aboutir dans la rue Vigneux, suivie longuement à droite. Au bout de cette rue, rejoindre une rue qui descend de gauche et par un léger crochet à droite on arrive sur la chaussée Freddy Terwagne, suivie vers la gauche pendant environ 500 m. On laisse partir successivement à droite les rues Georges Hubin et des Fraisiers.
A
Collégiale d'Amay
Construite en 1089 sur un site déjà occupé depuis mille ans, la collégiale constitue un ensemble architectural remarquable et est dotée d'un cloître oriental du 18e siècle qui abrite le musée communal. Elle renferme aussi la châsse de Saints Georges et Ode ainsi que le sarcophage mérovingien de Sancta Chrodoara (7e siècle) à peu près unique en son genre. Cette oeuvre remarquable a été découverte dans le choeur de l'église en 1977. De plus la collégiale a été superbement restaurée à la fin du siècle dernier et est classée dans le patrimoine majeur de Wallonie.
B
Fontaine Sainte-Ode
La fontaine, petit édifice cubique en calcaire de style Louis XIV, est bâti en 1850 et remplace un édifice du 18ème siècle. L’eau s’y écoule via un cracheur en forme de mufle de lion. A l’époque, l’eau potable manque cruellement à Amay. Grâce à son édification, la pompe met à l’abri la population de riches bourgeois (habitant dans le centre) des épidémies telles que la fièvre typhoïde, le choléra et autres maladies endémiques.
C
La Vieille Ferme
La vieille ferme autrefois appelée « Cense St-Lambert », est déjà attestée en 1419. Elle constitue, à l’époque, un bien du chapitre de Saint-Lambert à Liège et subvient également aux besoins du chapitre d’Amay. Jusqu’il y a peu, ce bâtiment était une ferme en carré englobant toutes les maisons à gauche en montant la rue Gaston Grégoire. Seul subsiste aujourd’hui le corps de logis dont la belle entrée orne la place Ste-Ode. Les divers bâtiments orientés vers la cour intérieure comprenaient notamment des écuries, des étables, des bergeries et des granges.
D
Office du Tourisme d'Amay
2
Atttention ! Changement de direction
ATTENTION, à hauteur du n° 160, prendre à droite un étroit sentier le long du bâtiment pour passer sous la ligne de chemin de fer par un tunnel très bas (se baisser !). Arrivé au bord de la Meuse, suivre vers la droite le sentier bétonné qui longe l’eau sur plus d’un km. Au bout du quai de halage, on continue à suivre la Meuse par un sentier herbeux.
E
Château Rorive
Cette demeure seigneuriale en bord de Meuse a été édifiée aux 17e et 18e siècles. Elle a été remaniée au 19e siècle et fut la résidence du général français Clément Thomas après le coup d’état du 2 décembre 1851. C'est une construction en briques et en moellons de calcaire. La propriété était jadis entourée d'un parc et ceinte d'un mur encore visible du côté du fleuve.
3
En vue du pont !
Ne pas aller jusqu’au pont d’Ombret, mais un peu avant, prendre à droite la ruelle des meuniers jusqu’au rond-point. On traverse tout droit pour prendre la rue du parc Industriel. Très vite à un Y prendre la branche de droite (direction allée 2, chemin du Lac, stade gravière). Tout droit jusqu’à un T (rue Ponthière).
4
Rue Ponthière. variante possible vers gravière
Bifurcation vers le site de la Gravière d’Amay. Le balisage invite à tourner à droite. Mais il est possible de faire le tour du site de cette ancienne gravière réhabilitée en un site naturel magnifique (voir point 5). Continuation itinéraire principal : Prendre la rue Ponthière vers la droite et continuer jusqu’à la gare d’Amay. Emprunter le tunnel piétonnier qui passe sous les voies et de l’autre côté, prendre la première rue à gauche (rue de l’Industrie).
5
Variante : Tour de la Gravière d'Amay
Tour de la gravière d’amay (environ 3 km depuis la rue de Ponthière). Attention itinéraire non balisé. Au point 4, tourner à gauche dans la rue Ponthière. Après quelques mètres on accède à l’entrée du site vers la droite. De l’entrée rue Ponthière, descendre le chemin jusqu’à l’intersection avec un petit sentier non loin de la rive. Le suivre vers la droite. On arrive bientôt à un passage dans une clôture avec un panneau d’info. Prendre soit le sentier le long de l’eau soit le caillebottis à droite. Plus loin croiser l’accès à l’affût. En vue d’un mur aménagé pour accueillir les hirondelles de rivage, prendre à droite et rejoindre un chemin en bord de Meuse via un portique. On peut terminer la boucle et revenir sur le circuit principal en repartant vers le bord de la gravière via une ouverture dans la clôture, tout de suite sur votre gauche, pour rejoindre le bout de la rue Ponthière suivie à gauche.
F
Gravière d'Amay
Propriété de la commune d'Amay, le site de la gravière, après exploitation, a été réaménagé en tenant compte de son potentiel pour le développement de la nature (berges en courbes et à pentes douces avec îlots). C’est maintenant une zone de grand intérêt biologique d’une superficie totale de 40 ha dont 21 ha de plan d’eau issu de l’exploitation du gravier de Meuse. Environ 17 ha ont le statut de zone humide d’intérêt biologique et sont donc protégés. Cette partie clôturée est néanmoins accessible (sauf information contraire sur les panneaux d’accueil) par des portillons moyennant le respect indispensable des lieux (rester sur les sentiers, maintenir la propreté et la quiétude). Le promeneur pourra observer les centaines d'oiseaux nicheurs ou de passage, et des formations végétales devenant rares en Belgique (roselières, saussaies riveraines...).
6
Gare d'Amay
Passer devant deux rues à droite puis le site de la Tour Romane (parc) et continuer par la rue de l’Industrie. Prendre à droite la rue de l’Hôpital. Traverser la chaussée Roosevelt et prendre en face la rue de Bourgogne, qui bientôt tourne à droite et mène à la Chaussée de Tongres. En face, grimper rudement la rue des Larrons.
G
Tour des Waroux
Aussi appelée « Tour romane », ou donjon d’Amay. La maison forte des avoués de la localité, est érigée aux alentours du 12e siècle pendant la campagne de consolidation et de construction de places fortes destinées à protéger la principauté de Liège (sous Henri de Leez 1145-1164) Construite à l’origine à l’écart des habitations et du centre ancien de la collégiale, elle domine la plaine alluviale proche de la Meuse. Jadis entourée de douves qui étaient remplies d’eau jusqu’au début du siècle, elle était accessible par un pont levis. L’édifice est bâti en grès et calcaire ; elle mesure 15,60 mètres. Restaurée en 1991, ses abords sont aménagés en parc communal.
H
La Maison de l'Hôpital
Ce bâtiment est fondé par Henry de Hosdent (apparenté aux voués d’Amay). A sa mort, en 1433, il lègue cet hôpital des pauvres à la ville d’Amay. La ferme (autrefois appelée « Cense aux Champs ») attenante comprend une belle habitation du 15e siècle et une exploitation agricole clôturée regroupant, autour d’une cour, des bâtiments fort remaniés des 15e, 17e et 19e siècles. Sur cette ferme était placé un très beau crucifix, qui se trouve maintenant dans le cloître de la collégiale.
7
Sommet de la rue des Larrons
Au sommet, tourner à droite et rejoindre en 50 m la rue Hodinfosse montée à gauche sur presque toute sa longueur (600 m). A droite, suivre la rue des Ecoles puis à l’Y, encore à droite descendre la courte rue Fond de Piroz et puis la rue des Fontaines. Au bout, tourner à droite et après une vingtaine de mètres tourner à gauche dans l’étroite rue Vieux Roua. Déboucher dans la rue Roua, suivie à gauche. Plus bas tourner à droite dans la rue Désiré Léga.
8
Attention ruelle Saint-Pompée
ATTENTION. Face au n° 24, descendre à gauche la pittoresque ruelle Saint-Pompée en passant sous une étroite arche en plein cintre. En bas tourner à droite pour revenir à la Collégiale d’Amay.
I
Ruelle Saint Pompée
Cette appellation tire son origine du nom de Saint-Pompée, confesseur de Sainte-Ode. Selon la légende, Sainte-Ode est guidée dans son œuvre par son confesseur, Pompée, que la ferveur populaire élève au titre de saint. Son culte n’est guère répandu en dehors d’Amay où les cultivateurs l’invoquaient pour la protection du bétail. Actuellement, il est encore parfois prié dans des cas de maladies d’enfants. Cette ruelle en escaliers, pavée de grès, menait à l’ancienne église Sainte-Catherine, démolie début du 20e siècle, elle est transformée en habitation particulière. Le mont Saint-Pompey était fort fréquenté au Moyen Âge. On y trouvait les vignobles, atout de l’économie amaytoise. Déjà mentionnée au 14e siècle, cette ruelle est la plus ancienne rue d’Amay.
J
Tombe de Ramoux
A mi-hauteur de la ruelle Saint-Pompée se trouve une terrasse abritant la tombe de Joseph Ramoux (bourgmestre progressiste du milieu du 19e siècle) et de son épouse Aimée de Rochelée, personnage illustre, c’est grâce à son intervention que la châsse de la collégiale a pu être préservée. En 1852, on lui doit le transfert du cimetière hors centre de la ville d’Amay. Le projet de transformer l’ancien cimetière en une place publique, provoque de violentes réactions et lui vaut d’être traité de profanateur. Décédé en 1872, il est le dernier Amaytois enterré en dehors du cimetière communal. Faut-il y voir là la raison de son inhumation sur sa propriété privée ? Selon la tradition orale amaytoise, Ramoux aurait été inhumé en dehors du cimetière « parce qu’il était franc-maçon », mais certains monuments, notamment, celui de la famille Grégoire, portent des insignes maçonniques sans que cela ait posé de problèmes… Toujours est-il que l’endroit où il repose offre un joli point de vue à hauteur des abat-son des clochers de la collégiale.