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Départ (Administration Communale de Villers-le-Bouillet)
Attention, si le départ de la balade est marqué d’un panneau, il n’est pas balisé. En fait, seul le milieu de la balade est bien balisé. Pour le début et la fin de la promenade bien suivre la carte et la présente description.
A l’opposé des bâtiments communaux, le promeneur découvrira près de l’entrée du parking, un panneau de départ avec la carte du circuit mais pas de balises, et un sentier revêtu qui longe le parking, passe deux bancs, et au niveau de bâtiments techniques, vire à gauche puis devient un petit sentier entre prés et champs qui file tout droit en direction d’éoliennes dans le lointain (direction NW). Tourner à droite au coin d’une prairie et arriver à un T.
Un rectangle vert nous invite, enfin, à partir à gauche entre haie et champs (Repère : panneau indiquant, à droite, un sentier qui permet de rejoindre en 150 m la rue de Waremme).
Atteindre rapidement un bosquet de saules et tourner à gauche avec le sentier. Filer entre les champs pour rejoindre une route, suivie vers la droite (rue Croix Chabot).
Attention ! Suivre la route sur quelques dizaines de mètres (repères : panneau hexagonal : « lieu-dit Croix Chabot ». Vers la droite, on est perpendiculaire à l’église de Villers-le-Bouillet), et la quitter pour un sentier à droite.
Hors promenade : en continuant par cette rue sur un peu moins de 200 m, on arrive à une remarquable croix d’Occis datant de 1815, la Croix Chabot.
Suite promenade : arriver à un T de sentiers, continuer tout droit (à gauche : sentier vers l’Intermarché). Ce sentier rejoint bientôt une route dans un tournant. Prendre à gauche et atteindre la rue de Waremme (N65) face à la remarquable église Saint-Martin de Villers-Bouillet.
A
Croix Chabot
La croix chabot est une croix d’occis comme on en rencontre un peu partout en Wallonie et qui rappelle la mort accidentelle d’un habitant. Ici, le dénommé Chabot, fermier à Celles, fut écrasé par son cheval.
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Eglise de Villers-le-Bouillet
Partir à droite sur quelques mètres jusqu’à hauteur d’un arrêt de bus. Traverser prudemment la N65, (pas de passage piétons !) pour emprunter en face la rue du Fays qui longe une ferme remarquable et continue dans la campagne.
Rejoindre des habitations et descendre par la première rue à droite (rue du Ruisseau)
Remonter après ledit ruisseau et atteindre un croisement en T (recevoir de droite la rue Chirmont) pour prendre à gauche la suite de la rue du Ruisseau. Arriver à un autre T au lieu-dit « Les Vergers » et prendre à gauche la rue des Vergers.
Au T suivant, prendre à gauche la rue des Petites haies et laisser partir tout droit la rue des Vergers.
Attention ! Alors que cette rue se met à descendre plus franchement et avant qu’elle ne tourne à gauche, à hauteur de la maison n°6 en briques rouges, prendre à droite un sentier bétonné (panneau d’interdiction aux cyclistes).
Le sentier débouche sur une route dans un tournant. Continuer dans la même direction.
Peu après, tourner à gauche dans un sentier (devant soi et à gauche, belle vue sur les crêtes boisées d’Amay).
Atteindre une route non loin d’un cimetière (en face), et la prendre vers la droite. Après quelques dizaines de mètres, arriver au lieu-dit « Barbotte » et atteindre la N65.
La suivre vers la gauche sur quelques mètres et juste avant une friterie, plonger à gauche par la rue Paix-Dieu.
Traverser un carrefour avec la rue Gotroul, continuer en face par la rue qui descend (quitter la rue Paix-Dieu qui mène à Amay et Huy). Au T suivant (lieu-dit « Les Thiers »), laisser partir à droite la rue Thier Paquay et continuer tout droit par la rue Thier du Moulin. Laisser partir à gauche une rue en cul-de-sac et un peu plus bas à hauteur d’une maison peinte en blanc, tourner à droite, longer le mur de la maison par un sentier, qui va passer entre des maisons puis les jardins. Arriver à un T avec une route qu’on descend brièvement vers la gauche. En restant attentifs, juste avant que la route ne tourne vers la gauche, au niveau du n°8, prendre à droite, un chemin (d’abord entrée de propriété), qui se divise bientôt en 2 : à droite une branche monte vers la maison et tout droit continue notre parcours, qui passe une double barrière réservant le passage aux piétons puis évolue dans un décor boisé.
A un croisement, monter à droite (l’autre chemin est barré).
Arriver à un banc près d’un panneau montrant la carte de la balade. Sur la droite, le chemin est barré. Il faut se faufiler entre la barrière et le panneau didactique pour grimper dans la prairie vers des bâtiments techniques agricoles par un sentier empierré parallèle à un talus enroché, puis tourner à gauche (SO) et longer le hangar.
Au bout du hangar, tourner à droite et continuer à grimper en passant par des clôtures entre des propriétés.
Atteindre une route. Tourner à gauche et descendre. Arriver à un T avec la rue Halbossart, au niveau de l’ancienne église, fort délabrée et néo-gothique, du lieu.
C
Hameau du Vieux Clocher
C’est autour de l’église Saint-Martin que s’est formé au Haut Moyen Âge (période carolingienne), le noyau originel de Villers-le-Bouillet. Le toponyme (nom de lieu) Villers renvoie au nom latin « villa » qui signifiait à cette époque grand domaine. La plupart des grosses fermes en quadrilatère du village s’articulent autour de l’édifice religieux. On dénombre la ferme du chapitre, exploitation des seigneurs du village, le chapitre Saint-Barthélemy, la ferme de la Croix qui a appartenu à divers membres de l’élite paysanne dont la famille delle Préalle. La ferme de la dîme était la grange où le chapitre entreposait le produit de la dîme (redevance ecclésiastique qui comportait 1/10e de toutes les récoltes sur le territoire de la paroisse). La ferme Devillers était une ferme appartenant aux avoués d’Amay. Les bâtiments place de l’église appartenaient jadis au même ensemble connu sous le nom de la ferme Dechesne. Quant à la ferme Vandereycken, c’est une des plus anciennes fermes du village avec la ferme du chapitre. Ses parties les plus anciennes remontent au début du XVIIe siècle.
B
église Saint-Martin de Villers
Le patronyme saint Martin atteste de l’ancienneté de la paroisse qui remonte à l’époque carolingienne. Les parties les plus anciennes de l’église datent du XIIIe siècle (chevet). L’ensemble a été rebâti vers 1530. La tour servait de défense pour les villageois en même temps que le cimetière, jadis emmuraillé. A côté de l’église le presbytère est une construction en moellons de grès rehaussé d’un étage en briques. Le chapitre Saint-Barthélemy de Liège nommait le curé en même temps qu’il percevait la dîme.
D
Ferme des Avoués d'Amay
Plus connue sous le nom de la ferme Devillers, est un quadrilatère comme on a coutume d’en voir en Hesbaye. Son existence remonte au Moyen Âge mais ses bâtiments ont été reconstruits entièrement vers 1721. Les avoués d’Amay étaient les protecteurs de biens ecclésiastiques à l’origine. On remarquera aussi le donjon-porche surmonté d’un colombier. Le second porche vers l’église permet de sortir les chariots sans être obligés de manœuvrer dans la cour.
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Eglise de Halbossart
Monter cette rue vers la droite et atteindre après quelques mètres la rue de Huy (N65) qu’on traverse pour prendre en face la rue de la Villa. Après quelques mètres, à hauteur d’une série de garages privés atteindre un carrefour à 3 branches. Prendre la branche de gauche (rue de la résistance). La rue tourne bientôt à droite et est barrée de piquets qui limitent la circulation automobile. Continuer jusqu’à un carrefour à 4 branches (avec la rue d’Antheit) et continuer tout droit par la rue de la résistance.
Arriver à un T et prendre à droite la rue Mabiets. Attention, alors qu’en tournant à droite, la rue quitte l’agglomération, à hauteur du n° 8 à gauche et du 9b sur la droite, il faut prendre à gauche un chemin bétonné. On dépasse une barrière qui limite l’accès aux seuls piétons, un banc ombragé et on continue par un petit chemin qui dévale vers un petit ru. En remontant, on retrouve la route (rue Marexhe) et puis on reçoit une autre route de droite. Après quelques mètres dans la même direction, ne pas rater la rue Perrier à droite (à hauteur du n°25 sur votre gauche), ruelle qui se prolonge par un sentier revêtu et rejoint l’administration communale de Villers.
D
Hameau de halbossart
Le hameau de Halbosart, est également un hameau créé de toute pièce au Moyen Âge après des défrichements. Il accueillit une population ouvrière assez importante à l’époque de l’exploitation des houillères. Il ne reste malheureusement plus qu’un terril arasé comme témoignage de ce travail qui fut à la base d’un développement économique important pendant la révolution industrielle. Beaucoup de petites maisons témoignent de l’habitat des ouvriers qui construisaient des annexes au fur et à mesure de leurs besoins. Les transformations sociales donnèrent naissance à des infrastructures populaires importantes comme les coopératives, écoles ou les maisons du peuple. Le clergé fut aussi soucieux de son influence sur la nouvelle population villersoise. D’où la construction en style néogothique, de la chapelle Saint-Joseph en 1894.
E
Fond humide de Marexhe
Le Fonds humide de la marexhe fait référence comme son nom l’indique à un lieu marécageux. Lors des périodes de pluies d’énormes mares se forment dans les prairies. Aujourd’hui ce lieu est un des plus beaux sites naturels du village. Autrefois, c’étaient des terres improductives pour la culture.
F
Ferme de la Kiviétrie
Le Fonds humide de la Marexhe fait référence comme son nom l’indique à un lieu marécageux. Lors des périodes de pluies d’énormes mares se forment dans les prairies. Aujourd’hui ce lieu est un des plus beaux sites naturels du village. Autrefois, c’étaient des terres improductives pour la culture.