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Promenade des coquelicots

Pédestre à Faimes
12.0 km
Boucle
Pédestre
3h
Facile
  • Départ : Plaine de Jeu de Borlez - Rue Cortil Jonet, 24 - 4317 Faimes
    Balisage : Rectangle rouge


    Avec ce circuit, nous entrons au cœur de ces immenses étendues de terres fertiles de la Hesbaye qui pendant des siècles ont constitué un réservoir alimentaire extraordinaire pour notre pays. L'entité de Faimes est une image vivante de ce passé et de l'évolution profonde que connaît le monde agricole et le tissu rural. Les paysages bucoliques de cette balade changent de couleurs au fil des...
    Départ : Plaine de Jeu de Borlez - Rue Cortil Jonet, 24 - 4317 Faimes
    Balisage : Rectangle rouge


    Avec ce circuit, nous entrons au cœur de ces immenses étendues de terres fertiles de la Hesbaye qui pendant des siècles ont constitué un réservoir alimentaire extraordinaire pour notre pays. L'entité de Faimes est une image vivante de ce passé et de l'évolution profonde que connaît le monde agricole et le tissu rural. Les paysages bucoliques de cette balade changent de couleurs au fil des saisons et des cultures.
  • Départ
    Faimes
  • Dénivelé
    79.22 m
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
Points d'intérêt
1 Départ, plaine de jeu de Borlez
Les installations de la plaine dans le dos, partir vers la droite et atteindre assez vite un carrefour à 4 branches. (belle chapelle Saint-Eloy sur la gauche).
Prendre à gauche la rue Georges Berotte. La suivre sans désemparer jusqu’à la sortie de l’agglomération et continuer dans la même direction sur le plateau agricole. Arriver à un carrefour à 4 branches avec petite route. Continuer en face un chemin bétonné qui bientôt devient un chemin (Lieu-dit «A la tomballe »). Poursuivre par un beau chemin de campagne qui ménage bientôt une vaste vue circulaire.
Le chemin finit par retrouver un revêtement et atteint une petite route. Avec un léger décalage vers la gauche, poursuivre en face par un chemin revêtu qui porte toujours le nom de « A la Tomballe ».
De nouveau, cela redevient un chemin de terre après quelques mètres. Dans un beau décor de champs et de vergers, rejoindre la rue de la gare et la traverser pour continuer dans la même direction par le Thier de Latinne, un chemin de remembrement bi-bande. Au carrefour suivant, prendre le premier bi-bande vers la gauche. Serpenter dans les campagnes jusqu’à la chapelle Notre-Dame du Bon-Secours.
rectangle rouge.jpg
A Chapelle Saint-Eloi
La chapelle Saint-Eloi a été construite par le notaire Dejardin en 1841, en remerciement d’une grâce obtenue.
Protecteur des chevaux, du bétail et des récoltes, ce saint est le patron des orfèvres, des forgerons et des maréchaux-ferrants. Il est aussi invoqué contre les furoncles, l’épilepsie, les plaies aux jambes, les abcès, l’entérite et la maladie des yeux.
chapelle Saint-Eloi 01 version 2 web.JPG
2 Chapelle Notre-Dame du Bon-Secours
Prendre le remembrement vers la droite en direction du clocher de Tourinne. Croiser une route et continuer tout droit par un chemin revêtu. Quand ce remembrement tourne à 90° à gauche, continuer tout droit par un magnifique chemin empierré qui devient creux à un moment. Arriver à un carrefour à 4 branches.
B Chapelle Notre-Dame du Bon-Secours (Vieux-Waleffe)
Dans la campagne qui se trouve derrière la Belle-Thérèse, sur le territoire de Vieux-Waleffe (commune de Villers-le-Bouillet), se situe la chapelle Notre-Dame du Bon Secours, bel édifice en moellons calcaires et à la toitures à 8 pans.
Cette chapelle isolée, entourée de 6 grands tilleuls séculaires accumule légendes et traditions. A l’origine il y avait la chapelle Notre-Dame du Chainiau. Elle fut détruite par la foudre. La châtelaine de Vieux-Waleffe fit le vœu de la reconstruire si son fils retrouvait la vue. Le miracle se produisit et les seigneurs firent bâtir la chapelle actuelle en 1759. Plusieurs membres de cette famille seigneuriale sont enterrés dans une crypte située sous la chapelle. Une légende y situe aussi le martyr d’une sorcière de Vieux-Waleffe, Appolonie (voir point d'intérêt C).
POIs B - Chapelle Notre-Dame du Bon Secours -c- Ju on the road web.jpg
C La légende d’Appolonie, la sorcière de Vieux-Waleffe.
On imagine souvent un Moyen-Âge peuplé de sorcières (de makrâles comme on dit en wallon) et… de bûchers. Pourtant, c’est plutôt aux 17 et 18èmes siècles qu’on trouve des témoignages historiques de procès faits à de prétendues sorcières, qui finissaient leurs jours sur un bûcher. Ces histoires se transmirent dans les villages de génération en génération lors de veillées au coin du feu. Elles devinrent des légendes dont on a aujourd’hui bien du mal à distinguer le fond historique.
Ainsi en est-il de la légende d’Appolonie à Vieux-Waleffe, recueillie par Michèle baron à la fin des années 90.
Il était une fois un paysan de Vieux-Waleffe, Adolphe, qui voyait dépérir l’un après l’autre ses chevaux. Depuis le début de l’hiver, dix étaient déjà passés de vie à trépas sans le moindre début d’explication quant à ce phénomène étrange. C’est alors qu’un vieux du village lui confia qu’une sorcière avait probablement jeté un sort aux chevaux. Pour identifier la servante de Satan, il suffisait de laisser partir l’animal malade qui irait rendre son dernier souffle devant la porte de la makrâle. Adolphe libéra donc la bête qui fila mourir devant la porte d’Apollonie, une vieille femme qui vivait seule.
Alors, toujours sur les conseils du même vieil homme, les habitants de Vieux-Waleffe décidèrent de tendre un piège à la sorcière. Il fallait s’emparer d’elle lors de la messe au moment même où après être passée à l’autel, elle tournerait le dos au tabernacle. Le dimanche suivant, l’église était bondée de curieux s’en étant venu voir le jugement de la sorcière. Appolonie s’approcha de l’autel pour se recueillir. Elle se retourna et là, trois hommes s’emparèrent d’elle et s’apprêtèrent à l’emmener. Appolonie supplia, sachant son heure venue, qu’on lui accorda une ultime requête : lui donner un sabot enduit de graisse. Demande étrange, que les villageois lui accordèrent. Aussitôt le sabot entre les mains de la vieille femme, il se mit à briller comme de l’or, aveuglant l’assemblée. Un nuage de poussière enveloppa la sorcière qui disparut bel et bien.
Mais la semaine suivante, Appolonie revint à l’office et là, les hommes du village s’emparèrent d’elle et ne cédèrent plus à ses supplications. On découvrit une tache sur son bras droit : la marque du diable ! elle fut prestement jugée et condamnée au bûcher. On ligota la maléfique créature à une échelle et on l’emmena dans la campagne nommée "Terre à la justice", derrière la chapelle du Bon-Secours où l’attendait un bûcher. Alors que les flammes lui léchaient le corps, noircissant sa peau, ses hurlements retentirent dans toute la campagne, tandis que les habitants fêtaient l’exécution avec du bon vin. Il paraît que depuis ce jour, le mal épargne tous les chevaux du village.
D La Belle Thérèse : Hubert Krains et le pain Noir.
Depuis le premier carrefour après la chapelle de Vieux-Waleffe, en regardant vers le Sud-Ouest, on aperçoit les bâtiments de la ferme de la Belle-Thérèse. A l’origine, ce fut une auberge et un relais de diligence, construit peu après 1835, le long de la Chaussée Huy-Tirlemont qui venait d’être aménagée. Dès 1841, la « Belle-Thérèse, Maison » figure sur les cartes. Elle fut une source d’inspiration pour Hubert Krains, écrivain local originaire de Les Waleffes, qui en fait le centre de son roman le plus connu, le Pain Noir. Publié en 1904, il raconte la déchéance des époux Leduc. L'action principale se déroule au sein de la ferme. Il raconte la vie de l'aubergiste, Jean Leduc. Ce dernier, ruiné par la construction récente du chemin de fer, se jeta sous un train à Fallais. Son épouse, surnommée la "Belle Thérèse" deviendra folle et mourra de chagrin.
3 Près de Tourinne-la-Chaussée
Suivre la route vers la droite. Plus loin, laisser une autre route partir vers Tourinne. Banc un peu plus loin le long de celle-ci. Continuer jusqu’à un carrefour à 4 branches. Prendre à droite la route des Waleffes pour passer à côté d’un cimetière. Après celui-ci, continuer tout droit et à hauteur d’un bassin d’orage, prendre vers la droite un bi-bande. Suivre jusqu’à un carrefour à 4 branches à hauteur d’un poulailler industriel. Prendre la route vers la gauche.
Suivre cette route jusqu’au village des Waleffes (ne pas se préoccuper du remembrement qui part à gauche avant le village). Dépasser une imposante ferme en carré dont les ailes effondrées sont en cours de réhabilitation.
4 Attention, prendre la rue du Tram
Attention ! Dans le village prendre le Chemin du Tram, premier chemin revêtu vers la droite (interdit aux voitures). Au carrefour suivant, avec un léger décalage vers la droite, prendre presqu’en face le chemin du Sart, de nouveau un chemin revêtu.
Arriver à un croisement à 4 branches : 2 qui viennent de droite et une qui va à gauche et pénètre dans le village, la rue de Vaux. Prendre cette dernière. Arriver à un carrefour. Tout droit, si on continue la rue Saint Pierre, on peut aller admirer le château des Waleffes. La promenade, elle, prend à droite un magnifique chemin, le sentier du Corainon (c’est un Sentier de Grande Randonnée et un chemin qui va vers le point nœud 92). Après le chemin, nous revenons à hauteur de la chapelle saint-Eloy. Continuer tout droit pour rejoindre le point de départ.
E Maison natale d'Hubert Krains
En continuant tout droit sur une centaine de mètres, on découvre la maison natale d’Hubert Krains, située rue du Bec. C’est là que l’écrivain naquit le 30 novembre 1862 dans une famille d’ouvriers agricoles. Il quitta l’école tôt et aida ses parents aux travaux des champs. Le personnage principal de toute son œuvre littéraire est cette Hesbaye traditionnelle, laborieuse et pourtant si poétique. Hubert Krains va faire une carrière brillante dans l’administration des postes dont il va devenir le Directeur Général de 1925 à 1928.Toute sa vie, Hubert Krains va défendre la cause wallonne et la littérature francophone belge. Il publiera plusieurs romans et recueils de nouvelles. Il décède de façon tragique en 1934, broyé sous les roues d’un train comme le héros du « Pain Noir ».
Hubert Krains.jpg
F Château de Waleffe Saint-Pierre
Dans le plus pur style classique, le château de Waleffe est classé patrimoine exceptionnel de Wallonie. La décoration intérieure et le mobilier, classés eux aussi, s'inspirent du goût du 17ème siècle.
Propriété de la famille de Potesta depuis treize générations, le site est l'endroit idéal pour vivre la vie de château le temps d'une visite.
Le parc actuel du château a été réaménagé au 19ème siècle à l'emplacement des magnifiques jardins à la française du 18ème siècle. Une charmille bicentenaire et une allée de tilleul sont les dernières traces de ce parc. Depuis peu, « le Charme d’Adam », une herboristerie propose des plantes médicinales cultivées dans le potager du château.
Château de Waleffe Saint-Pierre -c-Faimes NJ.jpg
79 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 165 m
  • Altitude d'arrivée : 164 m
  • Altitude maximum : 169 m
  • Altitude minimum : 140 m
  • Dénivelé total positif : 79 m
  • Dénivelé total négatif : -79 m
  • Dénivelé positif maximum : 11 m
  • Dénivelé négatif maximum : -6 m
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